Dakar célèbre le numérique africain et ses bâtisseurs lors du forum « This Is Africa Digital »
Le Monument de la Renaissance Africaine a servi de cadre les 13 et 14 novembre à un événement majeur pour l’avenir du continent : la première édition du Forum « This is Africa Digital » (TIAD). Cette initiative panafricaine, dédiée à une transformation digitale inclusive centrée sur la jeunesse et les femmes, a rassemblé l’écosystème numérique autour d’une vision commune et résolument optimiste.
Une initiative saluée : Mme Ka et M. Ba, main dans la main pour l’émergence digitale
L’événement a été marqué par la présence et les prises de parole inspirantes de personnalités engagées. Il convient de saluer et de féliciter chaleureusement Mme Fatou Ka, Directrice Générale de TIAD, pour avoir brillamment mis sur pied ce cadre d’échanges et d’actions. Sa vision d’un numérique souverain et éducatif a donné le ton des discussions.
Parmi les participants de marque, la présence et les déclarations du Directeur Général de One Africa Group, Monsieur Alhousseyni Ba, ont particulièrement retenu l’attention et suscité un grand enthousiasme. Monsieur Ba a non seulement salué l’initiative, mais a aussi exprimé un vœu fort et porteur d’espoir : celui de voir des actions comme le forum TIAD se multiplier et s’enraciner, non seulement au Sénégal, mais partout en Afrique. Ce plaidoyer pour une duplication panafricaine de telles dynamiques souligne l’importance cruciale de créer des synergies à l’échelle du continent pour accélérer sa mutation numérique.
L’Afrique, berceau de l’humanité, écrit son futur : un avenir numérique qui commence maintenant
Les interventions ont toutes convergé vers une même conviction : l’Afrique n’est plus seulement le berceau de l’humanité, elle en est le futur. Et ce futur, comme l’a si bien souligné M. Ba, ne se construit pas dans un lendemain lointain, mais commence maintenant. Il est impératif que cet avenir numérique émergent soit conçu pour servir son peuple en priorité, notamment en matière de souveraineté numérique.
Monsieur Ba a insisté avec force sur un point fondamental : pour cesser d’être un simple fournisseur de matières premières et prendre le contrôle réel de son développement, l’Afrique doit impérativement posséder ses propres données et ses propres datacenters. Cette maîtrise de l’or numérique est la clé d’une véritable indépendance et d’un développement endogène. Il a conclu sur une note d’espoir, rappelant que l’autonomisation des femmes et des jeunes, dotés des connaissances et des moyens nécessaires, est le socle indéfectible de ce nouvel édifice africain.
Cette première édition du TIAD, en réunissant des acteurs tels que Mme Ka et M. Ba, a ainsi posé une pierre angulaire significative. Elle a démontré que la collaboration entre les forces vives du continent est non seulement possible, mais qu’elle est déjà à l’œuvre pour bâtir une Afrique connectée, souveraine et fière de son destin.
Buur Sine
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