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Diourbel : Le G7 observe un débrayage et exige la révision du décret sur les décisionnaires

Le G7 de Diourbel a observé ce mardi un large débrayage, suivi d’une assemblée générale et d’un point de presse, pour dénoncer le non-respect des engagements pris par l’État depuis 2022. La grève, déclenchée à partir de 9 heures, a été fortement suivie dans l’ensemble du département, selon les responsables syndicaux.

Les enseignants exigent en priorité la révision du décret 2006-347 ainsi que des textes relatifs aux décisionnaires, deux points essentiels contenus dans les accords signés en 2022 entre le gouvernement et les organisations syndicales. À ces revendications s’ajoute la dénonciation de la surimposition appliquée aux rappels, une mesure que Modou Thiam, coordonnateur départemental du Cusems et du G7, n’a pas hésité à qualifier de « vol organisé ».

Au-delà de ces questions, les syndicalistes réclament également le relèvement des budgets alloués aux établissements scolaires, la correction du système de rémunération, ainsi qu’une amélioration de la formation des enseignants. Selon Modou Thiam, une cohorte d’enseignants est en attente à la Fastef depuis août, faute de démarrage effectif des enseignements pour la formation diplômante.

Ce mouvement constitue le deuxième plan d’action du G7 pour cette année, après le premier dénommé Octobre rose. Le coordonnateur départemental a également interpellé les secrétaires généraux nationaux, estimant que Ndondol Sarr ne doit plus siéger dans les réunions du G7, rappelant que Aliou Diouf demeure le secrétaire général national légitime.

Le G7 de Diourbel annonce poursuivre sa mobilisation jusqu’à la satisfaction de ses revendications, appelant le gouvernement à respecter les engagements pris et à engager des discussions constructives pour sortir de l’impasse.

Dalu Ndakaaru

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