Duel Diomaye – Sonko : L’une des rares notes, pouvant être considérée comme «positive» dans cette histoire…
DIOMAYE – SONKO
𝗨𝗻 𝗱𝘂𝗼 𝗲𝗻 𝗱𝘂𝗲𝗹 𝗱’𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗮𝗺𝗲𝘀
La « césure gambienne » n’affecte pas seulement la « continuité territoriale », elle impacte également sur la « continuité informationnelle ». Quand on est loin de Dakar, on sent presque un « vide ». Les infos, c’est au compte-gouttes. Il existe une certaine distance par rapport à l’actu ou ce qui défraie la chronique à Dakar. L’information sur les supposées tensions du duo « Diomaye – Sonko » en est une. Elle n’est pas totalement au centre des débats en Haute et Moyenne-Casamance. Ou du moins dans la zone où je me trouvais. En prenant la Gambie comme ligne de démarcation, on voit nettement que les préoccupations du Nord ne sont pas forcément celles du Sud.
Un duo – Diomaye – Sonko – tant chanté qui passe au duel à travers deux dames. Aminata Touré et Aïda Mbodj. Deux dinosaures de l’espace politique en situation de « reines » dans le jeu d’échec du tandem ? Deux « dames » comme pièces maîtresses ou juste comme « pion » ? Le « roi » et le « roi bis » restent les maîtres du jeu. Diomaye est toujours Sonko ? Difficile à l’affirmer au regard des actes politiques posés de part et d’autre. Ce qui est, par contre, certain c’est que Aminata n’est pas Aïda. Elles peuvent être de bons baromètres pour mesurer la température de la relation, prétendue tendue, entre les deux « frères ». Au service du grand Palais et du petit Palais, elles souffleront tantôt le chaud, tantôt le froid. Le plus difficile sera de trouver l’équilibre pour sauver ce qui reste d’une « relation capitale » mise à rude épreuve par la realpolitik et les imprévisibles réalités de l’exercice du pouvoir.
Quand l’une use de larmes comme arme pour être APTE à la reconquête d’une coalition en déliquescence, l’autre accélère la cadence dans l’enrôlement de micro-partis inAPTEs pour « élargir » sa coalition. Suffisant pour que quatre pelés et trois tondus de la « vieille garde pastéfienne » bandent les muscles pour espérer stopper Mimi, « l’accélératrice » de la cadence politique sénégalaise. Le rythme de la médiation annoncée a des raisons d’être plus soutenu et plus vif afin d’entamer la décélération de la tension politique avec ses effets négatifs sur la situation économique et sociale. Le dégel. Ou le calme avant la tempête ?
Papa Moctar SELANE
𝗣𝗦 : L’une des rares notes, pouvant être considérée comme « positive » dans cette histoire, c’est le fait que chaque partie compte « imposer » une femme à la tête de la coalition de la majorité présidentielle. Tout espérant qu’elles ne soient juste des « administratrices » de groupe WhatsApp de la coalition de la majorité présidentielle. Les rares « actes politiques » posés par l’ex-coordonnatrice (?) étaient constitués de « retrait » de leaders de micro-partis du panel de la coalition.
Mis en ligne par Buur Sine
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