Foncier au village de Noflaye: le sous-préfet de Sangalkam au banc des accusés…

La gestion et la gouvernance du foncier devient de plus en plus problématique dans beaucoup de localités du pays et, notamment, dans la Commune de Sangalkam (dép. Rufisque). A la Cité Noflaye, de graves tensions sont en vue si rien n’est fait. Ainsi, les héritiers de Jodeph Gomis (décédé en 1975) sont en grogne contre l’autorité administrative locale, en l’occurrence, le sous-préfet Mamadou Diouf. Ils accusent ce dernier d’abus d’autorité.

« Ce qui se passe, ici, au village de Noflaye, est vraiment triste. L’État doit vite intervenir pour que l’irréparable ne se produise pas. Au niveau de cette Commune de Sangalkam, à Noflaye, le défunt Josephe Gomis possédait des terres(12 hectares) et ce, depuis 1975. A sa mort, sa fille Henriette Esther Gomis a hérité de l’assiette. Tombée malade, des personnes assoiffées de foncier font feu de tout bois pour mettre la main sur ces terres et ce, avec la complicité de personnes malhonnêtes », se désole Mame Cheikh Cissé, un émissaire de la famille qui continue de s’expliquer: « Le Maire de Sangalkam a alors convoqué un Conseil municipal pour délibération. Mais, depuis un an, la situation reste entière. Le sous-préfet de Sangalkam, M. Mamadou Diouf refuse toujours d’approuver pour la famille Gomis alors qu’il le fait pour d’autres gens sur la même assiette foncière appartenant à autrui. Aujourd’hui, il ne reste que 7 hectares sur les 12. Elle peine à obtenir la reconnaissance officielle et la délivrance de documents administratifs concernant cette propriété. L’on ne comprend pas vraiment son attitude envers la famille Gomis. Pour des cas similaires, il donne son accord ».

Et Mame Cheikh Cissé d’avertir: « Moi, j’ai un protocole d’accord avec la famille Gomis et une procuration. Pourquoi donc le sous-préfet nous refuse d’accéder à cette demande? Il ya tout simplement anguille sous roche. En dépit des démarches entreprises, il campe sur sa position. J’ai saisi le Préfet du département de Rufisque mais, M. Diouf dit toujours niet. Des autorités sont intervenues dans le dossier sans succès.
Je lui donne un ultimatum pour ce mercredi. S’il refuse d’exécuter, j’adresserai une correspondance au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, au Gouverneur de Dakar et au Premier Ministre Ousmane Sonko. Nous n’écartons pas aussi de tenir un point de presse pour parler des nombreuses difficultés liées à la gestion foncière dans la Commune de Sangalkam. Le sous-préfet, osons le dire, n’est pas la justice. Il faut qu’on l’arrête sinon des conflits peuvent survenir et menacent la paix sociale. D’où la nécessité d’une intervention diligente des autorités étatiques pour désamorcer cette bombe sociale aux conséquences insondables », a fait savoir Mame Cheikh Cissé, PDG de atlasplus.

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