en ce moment

« Si notre pays a connu une alternance au plan démocratique, c’est grâce notamment à la vigilance et au courage de nos vaillants journalistes », dixit Ansoumana DIONE

La presse sénégalaise, publique et privée confondue, a du mérite. L’on se souvient, en mars 2000, avec les premiers résultats de l’élection présidentielle, délivrés par El Hadji GUISSE, le correspondant de la radio Sud Fm à Kolda. Si notre pays a connu une alternance au plan démocratique, c’est grâce notamment à la vigilance et au courage de nos vaillants journalistes, soldats infatigables et inébranlables de notre état de droit. Et, avec l’arrivée des médias privés, ces acteurs de l’information et de la communication ont énormément contribué à l’éveil des consciences, depuis le début des années 1980. Jusqu’ici, la presse sénégalaise ne cesse de travailler pour faire avancer notre pays sur le plan économique, social, environnemental, jouant ainsi un rôle si important par rapport à la marche de notre nation.

Attention, aucun pays ne peut accéder au développement, sans une presse indépendante, libre et très forte, qu’elle soit publique ou privée. Alors, il appartient à l’Etat de faire prendre les dispositions nécessaires pour accompagner la presse dans sa noble mission d’informer et d’éduquer, entre autres. De la même façon que le médecin travaille dans une structure sanitaire et le policier ou le gendarme excerce pour la sécurité de la population, pour ne citer que ces différents coprs d’élites, c’est de la même façon que les journalistes traitent l’information dont l’accès pour le citoyen, constitue un droit consacré par la Constitution. Avec la prolifération des réseaux sociaux, nos nouvelles autorités ont beaucoup intérêt à soutenir la presse pour éviter la désinformation qui peut déstabiliser une nation.

Face à ces derniers événements regrettables survenus contre les très célèbres journalistes Babacar FALL de la Radio futurs medias (Rfm) et Maïmouna NDOUR FAYE de la 7tv, moi, Ansoumana DIONE, Président Fondateur de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), je ne saurais être en reste pour livrer mon opinion. Je l’ai toujours dit et je tiens à le rappeler ici et maintenant. Au Sénégal, notre presse n’a jamais été un ennemi ou le souteneur de qui que ce soit. Elle ne fait que son travail d’alerte, de veille et il n’existe pas une seule entité ou structure qui n’en a pas profité. Que ce soient partis politiques, syndicats, associations et autres acteurs de la société, ont bénéficié des services de la presse, d’où l’intérêt qu’un hommage lui soit bien rendu.

Pour moi, Ansoumana DIONE, il n’y a pas plus grave et scandaleux que des forces de l’ordre fassent une irruption dans des organes de presse pour arrêter des journalistes qui étaient en pleine exercice de leur mission. Embarquer Babacar FALL et Maïmouna NDOUR FAYE relève d’un recul démocratique et d’une grave atteinte à la liberté de presse qui n’honore ni le peuple sénégalais, ni le régime en place. Face à la gravité de tels actes, nous appellons l’ensemble des forces vives de la nation à faire preuve de solidarité à cette corporation dont les seules armes en possession, constituent le stylo et le micro. En vérité, tous les citoyens doivent remercier la presse, comme cela se fait avec les Sapeurs-pompiers en cas de catastrophes. Que vive le Sénégal, que vive la presse qui mérite tous les honneurs.

Le 1er novembre 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47

Mis en ligne par Buur Sine 

Share this content: